Pierre Signac - Le démolisseur

Pierre Signac – Le démolisseur

Qui ?

Conservateur à la bibliothèque universitaire de Lyon 3, je suis aussi historien de formation, et je mène depuis une quinzaine d’années des recherches en histoire sociale. En novembre 2008, j’ai publié Lyon, un chantier limousin : les maçons migrants (1848-1940) et, en septembre 2013, Lyon à l’italienne : deux siècles de présence italienne dans l’agglomération lyonnaise, tous deux édités aux éditions Lieux Dits.
Ces ouvrages se situent à la croisée de plusieurs de mes centres d’intérêts actuels : les migrations et l’immigration, le monde ouvrier et notamment celui du bâtiment, les dynamiques urbaines, l’évolution du bâti et son impact sur les habitants des villes, les métiers de la construction, le logement social et les quartiers populaires.  Le territoire que j’arpente au cours de mes recherches est surtout celui de l’agglomération lyonnaise. Mais j’essaie de ne jamais le déconnecter d’un ensemble plus large, notamment national, afin de ne jamais le traiter comme un espace isolé.

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Fernand Léger - Les constructeurs

Fernand Léger – Les constructeurs

Pourquoi un blog ?

Ce blog voudrait s’intéresser à toutes ces questions sur lesquelles je travaille.
Il est d’abord comme un carnet de notes qui me permet de signaler (à moi-même autant qu’à celles et ceux qui peuvent le lire), les rendez-vous culturels qui rencontrent mes centres d’intérêt, des ouvrages ou les événements qui me semblent faire sens.
Il se veut aussi un lieu de diffusion d’informations, un espace de réflexion et d’échange autour de ces questions. En bibliothécaire, j’essaie de diffuser des bibliographies et de signaler des documents qui sont oubliés ou passés inaperçus et qui peuvent être utiles à ceux qui ont des centres d’intérêt proches des miens.

Bonne lecture et faites-moi part de vos réactions.

Jean-Luc de Ochandiano
jldeochandiano[at]gmail.com

5 Réponses to “A propos”

  1. rapaud didier Says:

    bonjour,

    Depuis de longues années je suis adhérent de l’association les Maçons de la Creuse. Par leur intermédiaire j’ai pu acheter votre livre LYON, un chantier Limousin et votre travail remarquable m’a permis de mieux comprende la vie de mon arrière grand pére RAPAUD Adrien Léger maçon creusois.
    Celui-ci partait sur les chantiers à Lyon
    J’ai retrouvé trace dans les papiers familiaux de son adhésion au syndicat des maçons de Lyon et du Rhône le 1er juillet 1909. C’est la seule date à ma disposition.
    A votre connaissance serait-il possible que je retrouve une trace écrite à Lyon de son adhésion ? si oui comment procéder ?

    avec mes remerciements

    Cordialement

    D. RAPAUD

    C


  2. Bonjour,

    Merci pour l’intérêt que vous avez trouvé pour mon livre.
    Concernant votre arrière-grand-père, je ne peux pas vraiment vous aider. Il est très difficile de trouver des informations sur un individus sans avoir quelques informations complémentaires, concernant par exemple, son lieu d’habitation.
    Concernant son adhésion au syndicat des maçons de Lyon, il n’existe pas d’archive de ce syndicat avant 1911 et les registres d’adhérents qui ont été conservés sont ceux de 1924, 1931 et 1939.
    En 1924, il existe un Jean Rapaud adhérent au syndicat, qui habite alors 112 rue de Saint-Cyr, dans le quartier de Vaise.
    En 1931 et en 1939, il y a un Emile Rapaud, habitant 183 rue de Créqui en 1931 et 3 rue Frédéric Passy (Villeurbanne) en 1939. Dans ce dernier registre, il est noté comme originaire de Saint-Martin (Creuse). S’agit-il de Saint-Martin-Château ?

    Je ne peux vous en dire plus. J’espère que je vous aurai aidé dans vos recherches. Je suis, par contre, intéressé par une version numérique du carnet d’adhérent de 1909 si cela vous est possible.

    Bien cordialement,
    Jean-Luc de Ochandiano

    1. rapaud didier Says:

      Bonsoir,

      Je vous remercie pour votre aide. A votre dernière question, je n’ai plus en ma possession son carnet d’adhérent de 1909. Je l’ai eu sous les yeux en 1989 mais hélas plus personne dans mon entourage familiale ne sait ou il se trouve actuellement. Si par bonheur je le retrouve je ne manquerais pas de vous le transmettre sous une forme numérique. Je ne désespére pas. Concernant mon arrière grand pére il est mort à Verdun en 1917. Il a eu deux fils RAPAUD Eugéne (mon grand pére) né le 03/12/1900 à St Martin le Chateau et RAPAUD Emile né le 22/11/1901 à St Martin le Chateau. Peut être s’agit-il du RAPAUD Emile que vous décrivez plus haut ? Je n’ai malheureusement aucun document le concernant mais peut être mes oncles, mes tantes ou mon pére pourront-ils me confirmer le fait qu’il fut aussi maçon creusois à Lyon. Quant à moi je ne l’ai jamais rencontré. Je suis agé de 43 ans et j’ai trés bien connu mon grand pére dcd en 1989. Ce n’est qu’une hypothése mais partant à Lyon, RAPAUD Emile a fait sa vie hors la Creuse et a coupé « les ponts » avec ses racines …. tout ceci est à mettre au conditionnel

      Avec mes remerciements

      Cordialement

      D. RAPAUD

  3. BIDARD Pascale Says:

    Monsieur,

    En effectuant des travaux de généalogie, j’ai appris par ma mère que son grand père Léonard, maçon creusois, c’était installé à Lyon au début du 20 ème siècle pour exercer son métier, vraisemblablement au sein de la Sté AVENIR.
    connaissez vous un site où je pourrais recueillir des renseignements. il s’agit de CLAVEROLAS Léonard, né le 20 Août 1865 à ST JULIEN LE HAUT (haute vienne), décédé le 26 septembre 1936 à LYON 6 ème
    avec mes remerciements anticipés

    cordialement

    Pascale BIDARD


  4. Bonjour Madame,

    Excusez-moi de vous répondre tardivement. J’ai peu d’information concernant votre grand-père mais j’ai une piste de recherche pour vous.
    Léonard Claverolas a, en effet, travaillé à l’Avenir en tant que coopérateur. Il en a fait partie très tôt, dès le début des années 1920 (la coopérative a été fondée en 1919) et il habitait alors 78 rue Boileau, à Lyon.
    Je n’ai pas plus d’informations en ma possession. Mais les archives de l’Avenir ont toutes été déposées aux Archives départementales du Rhône. Elles sont accessibles à la section anciennes et sont regroupées sous la cote 112 J. Il s’agit d’un fonds très importants mais il y a beaucoup d’informations sur les coopérateurs. Les documents n’ont, par contre, pas été numérisés et sont en consultation sur place. Je vous conseille de contacter les Archives avant de vous y rendre car il me semble que la consultation est soumis à autorisation.

    Bien cordialement,
    Jean-Luc de Ochandiano

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