Exposition


Exposition Lyon l'ItalienneL’exposition Lyon l’italienne vient de fermer ses portes aujourd’hui.

Merci aux milliers de personnes qui se sont déplacées pour venir la voir.
Merci aussi à tous ceux qui ont contribué à son succès en se mobilisant autour de ce projet.
Merci en particulier à Anne-Catherine Marin, directrice des Archives municipales de Lyon, pour m’avoir offert la possibilité de montrer l’histoire des dizaines de milliers d’Italiens qui ont rejoint l’agglomération de Lyon depuis le 19e siècle.

Pour ceux qui n’ont pas pu venir aux Archives municipales de Lyon et découvrir les nombreux documents et objets exposés, ou qui veulent se replonger dans cette histoire, il est possible :

Livret de l'exposition "Lyon l'italienne"

  • de suivre en ligne la conférence que j’ai faite à l’université Jean Moulin Lyon 3 le 18 novembre 2013.

Lyon à l'italienne : deux siècle de présence dans l'agglomération lyonnaise - Jean-Luc de Ochandiano

invitation1L’exposition Lyon l’italienne qui se déroule aux Archives municipales de Lyon se termine le samedi 20 décembre.
Il ne vous reste donc plus qu’une dizaine de jours pour aller la voir avant sa fermeture définitive.

D’ici là, deux initiatives (les dernières) auront lieu autour de l’exposition :

♦ Le mardi 16 décembre à 19h, Concert de chansons autour de l’immigration italienne par la chorale Les mauvaises pentes.

♦ Le jeudi 18 décembre à 19h, Concert de chansons italiennes par la chorale La Tarentelle-St-Cyrote.
Le concert sera accompagné d’une intervention de Jean Guichard, ancien professeur d’italien à l’Université Lyon 2, fondateur de l’association Italie Nord-Isère et spécialiste de la chanson transalpine.

L’inauguration de l’exposition Lyon l’italienne aura lieu le mardi 15 avril à 18h30 aux Archives municipales de Lyon (1 place des Archives 69002 Lyon).

Vous y êtes tous et toutes invités.

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En savoir plus sur l’exposition et le programme qui l’accompagne

 

Voici quelques informations concernant mes prochaines interventions sur l’immigration italienne dans l’agglomération de Lyon :

Lyon à l’italienne  – Histoire et témoignages sur l’immigration italienne à Lyon
Mercredi 19 février 2014, 18h30, Bibliothèque de la Part-Dieu
Depuis deux siècles, des dizaines de milliers d’italiens sont venus dans l’agglomération lyonnaise pour y travailler et nombre d’entre eux s’y sont installés durablement.
Quelles a été l’histoire de cette immigration qui a pris fin au cours des années 1960 ? Comment a-t-elle marqué notre agglomération, notamment certaines communes et quartiers où les Italiens étaient nombreux ? Quelles étaient les relations entre Français et Italiens ? Comment la mémoire de cette immigration peut-elle se transmettre ?
Nous vous proposons d’échanger autour de ces questions, et bien d’autres, à l’occasion de la conférence – table-ronde qui réunira :

  • Ugo Iannucci, avocat et ancien bâtonnier de Lyon, fils de réfugié politique italien,
  • Angelo Campanella, président du COM.IT.ES (Comité des Italiens à l’étranger) de Lyon,
  • Danilo Vezzio, responsable du Fogolâr Furlan (association de Frioulans) de Lyon,
  • Jean-Luc de Ochandiano, historien et auteur de Lyon à l’italienne.

Lyon à l’italienne : deux siècles de présence italienne dans l’agglomération lyonnaise
Mercredi 19 mars 2014, 18h30, Salle du conseil à la Mairie de Caluire-et-Cuire
Conférence organisée par le Comité de Jumelage de Caluire-et-Cuire
Place du Docteur Frédéric Dugoujon, 69300 Caluire-et-Cuire

Lyon à l’italienne : conférence
Vendredi 4 avril, 18h30, Centre Culturel d‘Écully
Conférence organisée à l’occasion du Festival du film italien d’Écully qui se déroulera du 2 au 8 avril

Les Italiens à Lyon… et à Chaponost (19e-20e siècles)
Vendredi 11 avril 2014, 20h, Salle des fêtes de Chaponost
Conférence organisée par le Comité de Jumelage de Chaponost et l’association Histoire et Patrimoine de Chaponost
9 boulevard des Fleurs, 69630 Chaponost

Exposition « Lyon, l’italienne »
Mardi 15 avril –  Vendredi 20 décembre 2014 (date d’inauguration officielle à préciser)
Archives municipales de Lyon – 1 place des Archives, 69002 Lyon – 04 78 92 32 50 (Métro Perrache)
Un important programme culturel (conférences, journées d’études, spectacles, concerts, projections de films, visites guidées, ateliers) accompagnera cette exposition consacrée à l’immigration italienne dans l’agglomération de Lyon. Un programme sera disponible à la fin du mois de mars

Les Italiens de Lyon face à l’assassinat de Sadi Carnot en 1894
Lundi 19 mai 2014, 18h15, Archives municipales de Lyon

Conférence organisée par la Société d’histoire de Lyon
1 place des Archives, 69002 Lyon – 04 78 92 32 50 (Métro Perrache)

Plâtriers et mouleurs en plâtre italiens à Lyon : des compétences nouvelles pour un matériau nouveau
Mardi 17 juin 2014, Archives municipales de Lyon (heure à préciser)
Communication réalisée dans le cadre de la Journée d’étude, « Les Italiens dans l’ornementation à Lyon au 19e siècle » (programme définitif à venir)

cercle !Jusqu’au 31 janvier, vous pouvez voir, aux Archives municipales de Lyon, une exposition-installation, Cercle !, inspirée par la mémoire du déplacement des populations d’Asie Mineure, suite à la guerre gréco-turque (1919-1922). Ce conflit entre les deux nations, et la politique d’homogénéisation qui l’a accompagné, ont poussé de nombreux réfugiés sur les chemins de l’exil et jusque dans la région lyonnaise. De nombreuses familles grecques sont venues travailler dans les usines Grammont, à Pont-de-Chéruy-Charvieu, mais aussi à Lyon où l’on retrouve de nombreux exilés grecs autour de la place du Pont pendant l’entre-deux-guerres.

L’exposition, qui articule différents types d’expression artistique, renouvelle la collaboration entre les Archives et la Compagnie Anou Skan et inaugure une nouvelle programmation culturelle dédiée aux mémoires au pluriel. Elle s’accompagne d’un spectacle, qui aura lieu le 30 janvier 2014 à 20h, et de conférences.

Pour en savoir plus, consultez le site des Archives municipales de Lyon.

Le Rize de Villeurbanne continue courageusement d’explorer le territoire de sa commune d’implantation. Il l’a fait par le biais de conférences, de colloques, en finançant des recherches universitaires. Il utilise maintenant les ressources des nouvelles technologies en créant un Webdocumentaire consacré au quartier de Saint-Jean : http://vudesaintjean.villeurbanne.fr

« Saint-Jean, le plus petit quartier de Villeurbanne, a d’abord été une étendue de terres cultivées, mais inondables, longtemps ballottées entre des bras fluviaux instables. À la fin du 19e siècle, la construction d’une digue « insubmersible » (actuellement le périphérique Laurent-Bonnevay) et l’inauguration du canal de Jonage viennent dessiner une double frontière qui sépare le quartier du reste de la ville, alors qu’un bras du fleuve (anciennement l’île du Mens) qui marquait la limite avec Vaulx-en-Velin disparaît. La maîtrise des débordements du Rhône à partir des années 1950 va permettre une urbanisation du quartier qui se fera de manière composite, mêlant grands ensembles de logements sociaux, pavillons individuels, jardins ouvriers, entreprises et terrains de sport.
Saint-Jean est désormais un quartier de Villeurbanne où habitants et institutions doivent composer avec cet héritage, qui le fait ressembler à un village, à l’extrémité de la ville mais au cœur de l’agglomération. Ce territoire est aujourd’hui traversé de nombreux enjeux : projets de développement urbain, difficulté de développer des services publics à l’échelle des besoins (éducation, transports publics et emploi), accompagnement des habitants touchés par les difficultés économiques, accueil de nouveaux arrivants ».

De nombreuses initiatives vont accompagner cette exploration du territoire de Saint-Jean et cette saisie de la parole de certains de ses habitants. Pour en savoir plus, consultez le site du Rize.

Exposition de photographies de Benjamin Vanderlick à la bibliothèque du 7e, du 16 octobre au 3 novembre.

Depuis une dizaine d’années, la partie nord du 7e arrondissement de Lyon est le théâtre d’une importante installation de nouveaux commerces exotiques : magasins d’alimentation africaines et antillaises, boutiques de coiffure et tresses, de poses d’ongles et les bars-restaurants se multiplient. Ces échoppes sont destinées principalement à un public de migrants d’Afrique subsaharienne arrivés sur l’agglomération dans les années 1990-2000.
Benjamin Vanderlick a fréquenté pendant plusieurs mois ces restaurants-bars africains du quartier cosmopolite de la Guillotière à Lyon. Ces lieux sont la transposition en Europe de ce qui est notamment dénommé sur le continent africain « maquis » (en Afrique de l’Ouest), circuit, cabaret, nganda. Ils constituent des lieux de divertissement et de sociabilité communautaire et jouent un rôle incontournable pour nombre d’immigrés dans leur parcours d’intégration sur l’agglomération.
De ce long travail ethnologique et photographique, il a tiré un livre très intéressant, Migrants africains à Lyon. Travail et maquis publié par Africultures, puis cette exposition.
Des rencontres, conférences et projections de films accompagneront l’expo. Pour en savoir plus, consultez le Topo d’octobre-novembre 2012.

Bibliothèque du 7e arrondissement
2 rue Domer – 69007 Lyon
Tél. : 04 78 96 48 30
Mardi 16, jeudi 25 et mardi 30 octobre à 18h00 : visite commentée de l’exposition
Pour en savoir plus sur le travail de Benjamin Vanderlick.

50 ans de presse alternative à LyonVoici, avec un peu de retard, l’information concernant une exposition qui sera certainement intéressante :

Depuis le 25 novembre 2011 et jusqu’au 25 février 2012, le CEDRATS (Centre de documentation et de recherche sur les alternatives sociales) présente l’exposition 50 ans de presse alternative à Lyon et sa région aux Archives municipales de Lyon.

« 50 ans de presse alternative à Lyon et dans sa région » retrace l’histoire d’une presse alternative lyonnaise plurielle et foisonnante , allant des petits bulletins tirés à la ronéo à quelques dizaines d’exemplaires dans les années 1960, à l’information qui circule aujourd’hui sur internet. Elle a joué —et joue encore— un rôle important pour l’émancipation sociale et continue à semer des germes d’utopie. Particulièrement développée à la Croix Rousse, elle « revendique » une filiation avec la première presse ouvrière des canuts, l’esprit coopératif et mutualiste.
L’exposition invite à parcourir quelques grands thèmes allant de l’écologie à l’anarchisme, en passant par la solidarité internationale, la contre-culture dans toutes ses formes, le féminisme et la libération sexuelle, l’antimilitarisme, la non-violence, la citoyenneté etc. Elle a pour but de faire connaître la richesse et la diversité de la presse alternative, en espérant développer en tout un chacun aussi bien de la curiosité que de l’intérêt pour une telle œuvre, toujours nécessaire à la vie démocratique au quotidien.

Archives municipales de Lyon :
1 place des Archives – 69002 Lyon

Pour témoigner des liens qui unissent l’Isère à l’Italie, le Musée dauphinois de Grenoble propose une grande exposition dédiée à la présence italienne dans cette région :

Un air d’Italie : la présence italienne en Isère

L’exposition se déroulera du 18 novembre 2011 au 17 septembre 2012.

Exposition Un air d'Italien - Musée Dauphinois de Grenoble

Ce projet prolonge les travaux consacrés par le Musée dauphinois aux identités locales et livre les recherches scientifiques les plus récentes. Celles liées au développement du Dauphiné à la fin du Moyen Âge où participèrent banquiers et hommes d’affaires venus d’Italie du Nord. Mais aussi, celles de ces patriotes transalpins, favorables aux idées de la Révolution, exilés en France et en Isère à la fin du XVIIIe siècle.

L’exposition raconte l’histoire des milliers de migrants italiens arrivés en Isère au milieu du XIXe siècle jusqu’aux années 1960 et insiste sur l’apport socio-économique dont ils furent les vecteurs. De nombreux objets et documents iconographiques issus de collections publiques et privées illustrent le propos.

Musée dauphinois
musee.dauphinois@cg38.fr
30, rue Maurice Gignoux
38000 Grenoble

Construction du Palais du Travail  - VilleurbanneAprès un certain nombre de semaines de silence, je reprends le clavier pour donner quelques nouvelles. Dans les billets qui suivront, je parlerai un peu de mes recherches sur les migrations et l’immigration, mais commençons par signaler quelques initiatives à venir dans la région lyonnaise qui me paraissent intéressantes.

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>>> Tout d’abord une exposition qui a déjà débuté depuis quelques temps à la bibliothèque municipale de la Part-Dieu et qui va durer jusqu’au 31 décembre 2011 :

Des imprimés et des hommes : 150 ans d’archives du Syndicat du Livre de Lyon

L’exposition s’accompagne de différents initiatives, notamment une conférence, Cent cinquante ans du Syndicat du Livre, héritage et rupture…,  aux Archives municipales de Lyon, mardi 18 octobre 2011 à 18 h 15, avec Claire Bonici et David Chanudet

Pour en savoir plus, consultez la présentation de l’exposition sur le site de la bibliothèque municipale de Lyon et la page que consacre les archives municipales au syndicat lyonnais des travailleurs du livre.

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>>> Le Rize de Villeurbanne continue son travail de recherche sur l’histoire et la mémoire (politique, sociale, syndicale, ouvrière, etc.) de cette ville et propose une exposition :

Le palais du Travail

Cette exposition aura lieu du du 20 octobre 2011 au 25 février 2012. Le vernissage, ouvert à tous, aura lieu le jeudi 20 octobre à 18h30.

Le Palais du travail est le premier élément du vaste ensemble urbain que constitue aujourd’hui le quartier des Gratte-Ciel à Villeurbanne. Créé à l’initiative de Lazare Goujon, maire socialiste de Villeurbanne de 1924 à 1935, le Palais du travail s’inscrit dès son origine dans un ambitieux projet politique « hygiéniste », soucieux de l’amélioration des conditions de vie des travailleurs.
Comme un fondu-enchaîné, l’histoire du Palais du travail s’est effacée des mémoires au profit de celle des Gratte-ciel et du Théâtre national populaire. Le projet politique de Lazare Goujon mérite d’être sorti de l’oubli et remis en lumière. Il s’agit aussi de montrer comment la population villeurbannaise s’est appropriée, au sein du Palais du travail, les différentes activités, les services – tels le dispensaire – et les lieux de réunion et d’organisation des solidarités ouvrières. La période est un moment-clé du développement des « municipalités-providence » (expression de Renaud Payre) qui prennent en charge, à Villeurbanne comme dans les autres villes des banlieues populaires en France et en Europe, l’amélioration des conditions de vie et l’éducation des populations ouvrières.
L’exposition a été pilotée par l’historienne Michelle Zancarini-Fournel, avec l’aide de Jean-Luc Pinol et de Boris de Rogalski-Landrot, tous membres du LARHRA (Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes).

Pour en savoir plus sur cette exposition consultez cette page du site du Rize.

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>>> La médiathèque du Bachut organise, le 21 octobre 2011 de 18h30 à 20h30, une rencontre avec Guiseppe Mungo autour de son livre, publié chez L’Harmattan :

On a fait de nous des immigrés

Il y raconte l’histoire de ce petit garçon qui a quitté le sud de l’Italie avec sa mère, son frère et sa sœur afin de rejoindre son père qui les a quitté quelques mois plus tôt pour travailler au Creusot… : « Si un jour je devais crier au monde ma révolte, ce n’est pas dans mon pays d’accueil que je le ferais, c’est sur ma terre natale que je viendrais non pas avec des pierres mais avec des mots dénoncer ces hommes, eux qui se sont embourgeoisés, nous laissant partir dans une totale indifférence… ».

La rencontre sera suivie de la projection du film  de Jean-Pierre Vedel : La vie rêvée des italiens du Gers.

Pour en savoir plus, consultez la page consacrée à l’événement.

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